Icônes





Les icônes de cette page ne sont pas en vente, mais certaines peuvent être commandées, ainsi que toute icône sur modèle ancien. Chaque icône est une œuvre unique et n'est pas identique à son modèle.


Le Christ Pantocrator 
selon un modèle russe du XVe siècle



Le Christ est le Créateur du monde avec le Père et l’Esprit Saint. Cette notion de création est à l’origine du titre « Pantokrator » ou « Tout-Puissant ». Une autre dimension de Dieu se révèle dans cette icône. Dieu est miséricorde, et le Fils de Dieu s’est fait homme pour reconduire au Père toute la création par sa mort et sa résurrection, afin qu’elle puisse participer à sa vie divine.


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Le Christ Sauveur 
selon un modèle russe ancien




La représentation du Sauveur réunit à la fois la force et une grande douceur, une miséricorde inépuisable qui s'exprime dans le regard; son cou est comme gonflé, signe de présence de l’Esprit Saint qui repose sur Lui. Le Christ est en même temps le Seigneur, le fondement de toutes choses et le prototype de l'humanité transfigurée. 

Peindre le visage du Christ exprime la foi des chrétiens : que Dieu s’est incarné en Jésus Christ, que l’on peut faire des images de lui, les reproduire et les vénérer comme signes de sa présence au milieu des hommes.


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La Croix du Christ
selon un modèle russe du XVe siècle



Le Christ crucifié a une expression dont émane une paix qui traduit sa confiance en l’amour de son Père. Son corps courbé en forme de « S », avec des bras tournés vers le haut, semble s’élever vers le ciel, déjà transfiguré. Le côté transpercé laisse jaillir deux rayons, l’eau et le sang selon la parole de St. Jean (19, 34).

De la 1ère lettre de St. Jean 3, 16:
« A ceci nous avons connu l'Amour : celui‐là a donné sa vie pour nous. Et nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères. »


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La Sainte Face du Christ 
selon un modèle russe du XVe siècle



Cette représentation du Christ fait référence aux images imprimées miraculeusement sur un linge (mandylion) comme il est rapporté dans la tradition du "voile de Véronique", trace mystérieusement laissée sur le Saint Suaire de Turin. 
L'icône "non faite de main d'homme" est supposée avoir Dieu pour auteur. Elle manifeste de façon décisive et exemplaire que Dieu s'est incarné en Jésus Christ, que l'on peut faire des images de lui, les reproduire et les vénérer comme des signes de sa présence au milieu des hommes.


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La Sainte Face du Christ 
selon un modèle russe (Novgorod)  du XVe siècle


Extrait d’une hymne du Vendredi Saint:
« Ô Rédempteur, sauve le noble ouvrage de tes mains, marqué par la sainte lumière de ta face ; ne laisse pas le démon ruiner par sa ruse ce que tu as acheté au prix de ta mort. 
Tu souffres de voir tes serviteurs asservis : pardonne aux coupables, relève les captifs ; et ceux que tu as rachetés de ton sang, Roi très bon, donne-leur part sans fin à ta joie. Amen »


Psaume 26, 8-9:
« De toi mon cœur a dit : « Cherche sa face. » C’est ta face, Seigneur, que je cherche, ne me cache pas ta face. »


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Icône de l'Acathiste de la Mère de Dieu




L'icône de l'Acathiste représente le thème de l'Incarnation du Fils de Dieu. Elle illustre le chant appelé "Acathiste" (littéralement "Debout") qui est chanté debout dans les églises byzantines le 5e samedi du Carême. L'icône est entourée de médaillons; en haut est représentée la Déesis (Intercession) autour du Christ qui est au centre; sur les côtés se trouvent 14 saints qui ont marqué l'Eglise en France; en bas sont figurés cinq sanctuaires français. Ainsi, cette icône de l'Acathiste a pour thème la protection de Marie, Mère de Dieu, sur la France. Sous l'image centrale sont inscrites les paroles de la Vierge Marie lors de son apparition à Pontmain le 17 janvier 1871: "Mais priez mes enfants Dieu vous exaucera en peu de temps Mon Fils se laisse toucher."


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Mère de Dieu de tendresse 
selon un modèle de Moscou du XVe siècle



En 431, le concile d’Ephèse proclame Marie « Mère de Dieu » (Théotokos en grec), affirmant la double nature, humaine et divine, du Christ ainsi que le rôle prééminent de Celle par qui l’incarnation de Dieu fut rendue possible. La solennité de Marie Mère de Dieu est célébrée chaque année le 1er janvier.

Les icônes de Marie nous la présentent comme Mère. Elles représentent Marie montrant son fils à la vénération des croyants en différentes attitudes significatives de la foi ou de la sensibilité maternelle.

Il n’y a pas d’icône de Marie en dehors de sa relation au Christ et si elle est exaltée, c’est à cause de sa maternité divine.

Sur les icônes, Marie est toujours nommé Mère de Dieu, avec des initiales abrégées en grec. Jésus a des initiales abrégées qui signifient Jésus Christ, et dans son auréole les trois lettres Ω Ŏ N, L’étant en grec, « Je suis Celui qui suis », le nom divin révélé à Moïse.

Marie est devenu le signe de la réalité de l’Incarnation de Dieu fait homme et donc de la réalité de notre divinisation par le Saint-Esprit.


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St. Archange Gabriel 
selon un modèle du Mont Athos du XIVe siècle



Dans le Nouveau Testament, Gabriel est l'ange annonciateur de la naissance de Jean-Baptiste et de celle de Jésus. Ici les archanges sont représentés en position d’intercession, tournés vers le Christ qui se trouve au milieu de ce qu'on appelle la "Deisis" (du grec Δέησις, prière) dans les icônes orientales. 
Dans le calendrier romain, les Archanges sont fêtées le 29 septembre.


St. Archange Michel 
selon un modèle du Mont Athos du XIVe siècle


Saint Michel apparaît dans la Bible comme le chef des armées du ciel. Du livre de la Genèse jusqu'au livre de l'Apocalypse, les anges remplissent de leur présence invisible tout le déroulement de l'histoire du salut. Ils sont les messagers du Seigneur pour révéler ses desseins et porter ses ordres, mais surtout ils chantent sa gloire.


Antienne de la fête des Saints Archanges:

« Louons le Seigneur, lui que louent aussi les anges, lui que les Chérubins et les Séraphins acclament en chantant : Saint, saint, saint ! »
Au ciel, des anges innombrables se tiennent devant Dieu, ils contemplent sa face, le louent et le servent sans cesse. Ils sont aussi des messagers envoyés par Dieu pour servir les hommes et les conduire à la vie éternelle. 


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Mère de Dieu Eléousa (de tendresse) 
selon le modèle de Jaroslavl du XVe siècle



Cette icône sur le modèle d’une icône de Jaroslavl (Russie) exprime tout la tendresse de la Mère pour son Enfant et celui-ci répond par des gestes d’une grande sensibilité. Il lève ses yeux vers sa Mère, comme cherchant son regard. Mais Marie voit plus loin le destin de son Fils qu’Elle a accepté dans la foi par son « oui » au moment de l’Annonciation.


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Mère de Dieu Hodighitria (celle qui montre le chemin)
selon des modèles du XVe siècle




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Mère de Dieu Eléousa (de tendresse)
selon un modèle de Moscou XVIe siècle




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Mère de Dieu Eléousa (de tendresse) 
selon le modèle de Korsun du XVIe siècle


Le Mère de Dieu de Korsun a donné lieu à de nombreuses reproductions ; elle a servi de modèle aussi pour cette icône.


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La Mère de Dieu appelée Donskaïa


C'est dans la région appelée "Don" en Russie que le modèle ancien de cette icône a été peint et vénéré.



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La Visitation de Marie à Elisabeth 

selon des fresques anciennes




La Visitation de la Vierge Marie à Elisabeth est une fête catholique, fixée au 31 mai. Les Eglises orientales la représentent en fresque sur les murs intérieurs des églises.

Évangile de St. Luc 1, 39:


« En ces jours‐là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Elisabeth. »


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  L'icône de la Nativité de Notre Seigneur Jésus Christ 

selon un modèle russe du XVe siècle






Détail


L'enfant Jésus au centre de l'image est couché non dans une crèche mais sur un tombeau pour signifier qu'il est le Rédempteur qui va donner sa vie pour le salut de l'humanité en mourant sur la croix. La Mère de Dieu est détourné de l'enfant parce qu'elle le donne au monde. Les mages aux trois âges de l'homme regardent respectueusement l'enfant. St. Joseph médite sur cet enfantement miraculeux qui dépasse tout entendement, comme le dit la liturgie de Noël.

"La Vierge aujourd'hui met au monde l’Éternel et la terre offre une grotte à l'Inaccessible; les Anges et les pasteurs le louent et les mages avec l'étoile s'avancent, car tu es né pour nous, petit enfant, Dieu éternel."


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La Mère de Dieu du Signe





L’icône fait référence à la parole du prophète Isaïe au chapitre 7 :
"Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils et elle lui donnera le nom d'Emmanuel."

Deux éléments composent cette icône :

Marie en attitude d’orante et la conception du Christ par l’Enfant sur son sein.

Le thème de l’orante existait déjà dans les catacombes ; la femme dans cette attitude représentait l’âme chrétienne qui loue et adore Dieu.

Marie a les bras levés ; son ouverture permet à la grâce de Dieu de descendre en elle et d’opérer la conception du Fils de Dieu.

Elle a sur ses épaules et au-dessus du front trois étoiles qui signifient sa virginité avant, pendant et après l’enfantement.

L’enfant que l’on voit devant la poitrine de sa mère est du type de l’Emmanuel, Dieu avec nous, avant sa venue au monde. Ses traits sont davantage ceux d’un adulte que d’un enfant. Il bénit d’une main et serre dans l’autre le rouleau de des Ecritures, car il est le Verbe qui accomplit la parole. Son attitude pleine d’autorité indique qu’il est le Seigneur et le Verbe de Dieu préexistant.

Il se trouve au centre d’un cercle qui a deux fonctions : d’une part, comme l’auréole, manifester sa divinité ; d’autre part on observe comme par transparence l’enfant à venir et encore invisible.

Jésus apparaît dans le sein de Marie pour montrer que le début de l’incarnation se situe dès le moment du fiat de Marie.

En levant les mains avec force vers le ciel, comme nous le faisons aussi dans la prière, elle intercède pour que chacun accueille la grâce de Dieu et qu’ainsi Jésus naisse en chaque personne humaine et que nous connaissions le salut, l’amitié avec Dieu pour l’éternité.

Voici une prière tirée de la liturgie de St. Basile (liturgie eucharistique de l’Eglise orientale) :
« En toi se réjouissent, ô Pleine de grâce,
Toute la création, la hiérarchie des anges et la race des hommes.
Ô Temple sanctifié, ô Jardin spirituel, ô Gloire virginale,
C’est en toi que Dieu s’est incarné,
En toi qu’est devenu petit enfant
Celui qui est notre Dieu avant tous les siècles.
De ton sein il a fait un trône,
Il l’a rendu plus vaste que les cieux.
Ô Pleine de grâce, toute la création se réjouit en toi, gloire à toi. »


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L'Annonciation du Seigneur 
selon des modèles russes du XVe siècle





Évangile de St. Luc 1,26-28:

« Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de
Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie.

Il entra et lui dit : "Réjouis‐toi, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi." »



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St. Etienne 
selon un modèle de fresque à la cathédrale du Puy en Velay du XIIe siècle


Saint Etienne est le premier martyr dans l’histoire chrétienne, appelé aussi protomartyr. Il faisait partie des sept premiers diacres choisis par les apôtres ; c’est pourquoi  il est revêtu de la dalmatique, le vêtement liturgique des diacres. Elle est de couleur rouge qui signifie le martyre. Saint Etienne tient dans sa main droite le livre de la Parole de Dieu et de la main gauche une branche de palmier, autre signe du martyr, comme l’attestent les mosaïques de Ravenne.


Des Actes des Apôtres 7, 55:

« Tout rempli de l'Esprit Saint, il fixa son regard vers le ciel ; il vit alors la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu. »


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St. Benoît de Nursie




Benoît de Nursie (né vers 480 ou 490 à Nursie – mort en 547), plus connu sous le nom de « saint Benoît », est le fondateur de l'ordre des Bénédictins et a largement inspiré le monachisme occidental ultérieur.

Il est considéré par les catholiques et les orthodoxes comme le patriarche des moines d'Occident, à cause de sa Règle qui a eu un impact majeur sur le monachisme occidental et même sur la civilisation européenne médiévale. 

Saint Benoît est fêté le 11 juillet, date de la célébration de la translation de ses reliques de l'abbaye du Mont Cassin en Italie à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire.

Jusqu'au Concile de Vatican II, saint Benoît était vénéré deux fois dans l'année en Occident : le 11 juillet (fête), date anniversaire de la translation de ses reliques à l'Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, et le 21 mars (mémoire), anniversaire de sa mort. Lorsque le calendrier romain fut remanié par le pape Paul VI dans la suite du concile, c'est la date du 11 juillet qui a été retenue. En Orient, saint Benoît est fêté le 14 mars.

  Livre du Siracide 50, 6-7:
"Voici le grand confesseur: il brille comme l'étoile du matin à travers les nuages, comme la plaine lune chaque mois; il resplendit, tel le soleil, dans le temple de Dieu."                                                        
 Antienne de la fête de St. Benoît:
"L'homme du Seigneur, Benoît, avait un visage serein, les moeurs des Anges, et il était environné d'une telle lumière que, bien qu'encore sur terre, il demeurait déjà dans les cieux."

D'une hymne de St. Piere Damien pour la fête de St. Benoît:
"Il voit tout l'univers, 
dans un rayon de soleil;
car l'âme établie en son Créateur
voit toutes choses de haut."

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St. François d'Assise



St. François avec le loup de Gubbio et des animaux
St. François est fêté le 4 octobre dans le calendrier liturgique romain. 



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L'Ange


L’original de cet ange se trouve sur un reliquaire de Limoges du XIIe siècle, exposé au département des objets d’art au musée du Louvre. Il tient dans la main un livre, la Parole de Dieu.


De l’Apocalypse 10, 8-9:

« Puis la voix du ciel, que j'avais entendue, me parla de nouveau : "Va prendre le petit livre ouvert dans la main de l'Ange debout sur la mer et sur la terre." Je m'en fus alors prier l'Ange de me donner le petit livre ; et lui me dit : tiens, mange‐le ; il te remplira les entrailles d'amertume, mais en ta bouche il aura la douceur du miel." »


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Les Myrophores au tombeau 
(les porteuses d'aromates)
selon le modèle de l'icône des Myrophores 
de Andreï Roublev, XVe siècle




"Et voilà qu'il se fit un grand tremblement de terre : l'Ange du Seigneur descendit du
ciel et vint rouler la pierre, sur laquelle il s'assit.
Il avait l'aspect de l'éclair, et sa robe était blanche comme neige.
A sa vue, les gardes tressaillirent d'effroi et devinrent comme morts.
Mais l'ange prit la parole et dit aux femmes : "Ne craignez point, vous : je sais bien
que vous cherchez Jésus, le Crucifié.
Il n'est pas ici, car il est ressuscité comme il l'avait dit. Venez voir le lieu où il gisait,
et vite allez dire à ses disciples : Il est ressuscité d'entre les morts, et voilà qu'il vous
précède en Galilée ; c'est là que vous le verrez. Voilà, je vous l'ai dit."
Quittant vite le tombeau, tout émues et pleines de joie, elles coururent porter la
nouvelle à ses disciples."

Évangile de Matthieu 28, 2-8

"Devançant l'aurore et trouvant la pierre roulée du tombeau, Marie et ses compagnes entendirent l'Ange qui leur demandait; Pourquoi cherchez-vous parmi les morts Celui qui vit dans l'éternelle clarté? Voici les bandelettes, allez vite annoncer à tous que le Seigneur s'est levé triomphant de la mort, car il est le Fils de Dieu qui sauve le genre humain."
Hypakoï de Pâques


"Je garde le Seigneur devant moi sans relâche ; il est à ma droite : je suis inébranlable.
Mon cœur exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance :
tu ne peux m'abandonner à la mort ni laisser ton ami voir la corruption.
Tu m'apprends le chemin de la vie : devant ta face, débordement de joie ! A ta droite, éternité de délices !"

Psaume15



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